Valorisation économique des extractibles issus des coproduits sylvicoles du Grand Est
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La filière « Extractibles du bois », une filière d’avenir
Les consommateurs recherchent de plus en plus des composés d’origine biosourcée. S’inscrivant dans une démarche de développement durable et de valorisation des déchets de l’industrie du bois, l’utilisation des écorces comme matière première est une alternative prometteuse aux composés pétrochimiques.
Les forêts du Grand Est, une des premières forêts de France, représentent donc une ressource unique en écorce : + de 130 000 T/an.
Vous souhaitez :
→ Diversifier vos sources de matières premières ?
→ Proposer à vos clients des molécules actives d’origine biosourcée provenant de ressources locales ?
→ Devenir un acteur de la chaîne de valeur ?
Découvrez les résultats des 3 études de recherche, menées conjointement par SATT Sayens, L’université de Lorraine et l’INRAE, sur les possibilités de développement et le potentiel applicatif de la valorisation des extractibles du bois.
Avec notamment :
- les extraits issus d’écorces de chêne, hêtre, peuplier, pin sylvestre, épicéa, sapin blanc et Douglas ; générées en quantité dans les scieries et les papeteries et à faible coût d’achat
- des méthodes d’extraction vertes moins énergivores et respectueuses de l’environnement, reposant sur l’utilisation de solvants verts et recyclables (eau, bioéthanol)
- grâce à leurs propriétés antioxydantes et antimicrobiennes, les extraits peuvent entrer dans la formulation de produits nutraceutiques, cosmétiques, d’alimentation animale ou de biocontrôle d’origine biosourcée
Les bénéfices sont multiples :
- Les extraits sous forme de mélanges sont plus antioxydants et antimicrobiens que des produits déjà utilisés (vitamine E, BHT) et contiennent plus de polyphénols que d’autres sources végétales (fruits, feuilles, graines)
- Ils permettent également de substituer certaines ressources importées
- L’extraction et l’utilisation de composés d’origine biosourcée provenant des écorces constituent un débouché supplémentaire ne mettant pas en danger la filière de valorisation postérieure des co-produits déjà en place pour l’amendement organique et l’énergie
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